Olivier Dénommée vs Nicolas Lamarre-Moreau
Nous avons assisté le 7 septembre dernier à un spectacle très spécial au Club Soda, un hommage au légendaire groupe The Doors, interprété par le groupe The Soft Parade. Le défi était dur pour le band-hommage, puisqu’on avait affaire à un groupe affublé d’un des chanteurs les plus excentriques de son temps et d’une formation inhabituelle. Voici le point de vue d’un grand fan du groupe The Doors (Nicolas Lamarre-Moreau) et d’une personne qui allait au spectacle par curiosité, sans en connaître beaucoup plus que les classiques du band (Olivier Dénommée).
La musique et le son
OD : Une grande quantité de chansons ont été jouées au show et j’ai été surpris d’en connaître une bonne majorité. À mon souvenir, les interprétations de Soft Parade ont été assez fidèles par rapport aux chansons originales. La voix du chanteur était impeccable, me rappelant effectivement celle de Jim Morrison. La faiblesse principale que j’ai noté, c’est le mixage. On peinait à entendre la guitare, alors que les claviers explosaient (et faisaient surtout beaucoup de feedback) dans les haut-parleurs. Le groupe hommage avait un bassiste avec lui, ce qui n’était pas le cas dans les Doors, mais j’ai trouvé la basse assez discrète pour ne pas considérer cela comme une hérésie totale à la musique. J’ai noté plusieurs problèmes techniques auprès du guitariste.
NLM : En bref, les chansons interprétées par le groupe hommage ont toutes été bien construites et dirigées. Cependant, la sonorité et la musicalité n’ont pas été respectées, principalement par le drummeur qui ne swignait pas, mais qui «vargeait» un son rock, le claviériste qui ne jouait pas les solos véritables et le bassiste qui n’aurait pas dû être là. C’était quasiment un sacrilège d’offrir la place à un membre inexistant dans la formation des Doors, car il prenait trop de place! Son niveau sonore était si élevé qu’il englobait tout le reste du show, ce qui nous éloignait de l’origine de ce en quoi le groupe jouait à l’époque. Beaucoup trop moderne et trop facile à faire en somme.
La présence et l’énergie sur scène
OD : Le chanteur était déguisé en Jim Morrison de façon assez fidèle. C’est à peine s’il ne s’est pas fait friser les cheveux pour y arriver entièrement. Mais il avait, plus que l’habit, une attitude qui émulait très bien celle du chanteur. Entre les chansons il a lancé beaucoup de calls déplacés, mais si c’était pour son personnage, on peut difficilement lui en vouloir… Pour ce qui est des autres membres, ils sont tous très différents. Le guitariste, généralement plus show-off sur scène, a été dans ce band très discret. En même temps, avec ses nombreux problèmes, il a pu vouloir se la jouer un peu plus discrètement. Le claviériste et le batteur ont, évidemment, eu de la difficulté à quitter leurs postes, mais ils semblaient avoir une bonne énergie. Ce qui surprend, c’est le bassiste. Le groupe original n’en avait pas, alors que dans cet hommage, le bassiste prenait énormément de place, faisant parfois compétition au chanteur! Tous les membres étaient habillés chic pour l’occasion. Après tout on retournait dans les années soixante. Les membres ont aussi bien interagi avec le public. Le chanteur et le bassiste ont été les champions de la participation avec l’assistance.
NLM : Les musiciens ont fait leur part dans leurs rôles. Principalement le chanteur qui a fait un travail exemplaire, il a su affirmer l’énergie de Jim sur scène comme si c’était lui et même le timbre de la voix y était. Le guitariste à bien joué le «low profile» comme le vrai guitariste savait le faire, le drummeur était indifférent, il jouait ce qu’il pouvait. Le claviériste aurait dû régner autant que Jim, mais il n’était pas à la hauteur de sa performance. Tout a été un échec de la part du bassiste qui se promenait partout, avec son regard fendant; il se croyait invincible alors que ses lignes mélodiques auraient pu être jouées par un enfant de 8 ans, il s’inventait des back vocals, s’incrustait dans la bulle des solos de ses compatriotes, etc. Il a brisé la chimie que le band aurait dû avoir, il a pris le centre de l’attention et cela a tout gâché. L’énergie était bonne, mais pas incroyable. Elle aurait pu être beaucoup plus intense s’ils avaient réfléchi aux conséquences d’intégrer un membre qui n’existait pas.
La salle et l’ambiance
OD : Tout se passait au Club Soda, une salle relativement petite, mais qui est agréable à remplir de fans. Effectivement, elle a été pleine ou presque. Beaucoup de connaisseurs semblaient présents, hurlant de bonheur à chaque début de chanson. On sentait que le party était véritablement démarré lorsqu’on a vu un peu de fumée dans la foule à l’avant de la scène, accompagnée d’une odeur d’herbes. Des sous-vêtements féminins ont aussi été lancés sur scène. Je ne sais pas jusqu’à quel point cela ressemble aux spectacles des vrais Doors, mais c’était assez intense.
NLM : La salle est relativement géniale. Le stage est assez haut pour avoir une bonne vue peu importe où nous sommes situés dans la salle. Il y avait pas mal de monde, mais ce n’était pas plein à craquer. L’ambiance était assez énergique au début, mais au fur et à mesure, on perdait le fil conducteur. On réalisait tranquillement que le groupe n’était pas capable de bien nous «driver». Les effets de lumière méritent une main d’applaudissement, mais encore là. c’était trop facile, trop bonbon. Le contexte historique n’a aucunement été respecté par rapport au son et à la lumière, ce qui est, à mon humble avis, une erreur de professionnalisme flagrante.
Expérience globale
OD : N’étant pas un énorme connaisseur des Doors, je ne me faisais pas d’attentes énormes. Pourtant, je m’attendais à quelque chose de plus réglé au quart de tour. L’énergie était là, mais pas à 100%. L’immersion n’était pas complète et à la fin j’avais un peu hâte que le spectacle se termine, d’autant plus que les chansons semblaient devenir de plus en plus chaotiques. J’ignore si The Soft Parade connaissait un soir moins bon que d’habitude ou si c’était dans sa norme, mais il me manquait une petite étincelle de plus pour considérer ce show comme étant mémorable.
NLM : Sincèrement, ayant écouté tout la discographie des Doors plus d’une fois, j’avais des attentes bien précises qui n’ont pas été pleinement satisfaisantes. Le groupe a bien travaillé sur le visuel et sur la performance, mais c’était quasiment bidon, car l’élément transcendant qu’émanait Jim Morrison n’était aucunement au rendez-vous, ce qui enlève la chimie, la connexion, le feeling, la passion et surtout l’animation. Le groupe n’était pas un groupe uni, les musiciens ont joué leurs trucs chacun de leur côté, point final.
Conclusion
Bref, le spectacle hommage aux Doors offert par The Soft Parade n’a pas été à la hauteur des performances du band mythique. Beaucoup de petites lacunes ont fait en sorte que l’expérience n’a pas été optimale, autant pour les néophytes que pour les initiés du band. Il existe des hommages beaucoup plus fidèles que celui offert au Club Soda le samedi 7 septembre dernier, et Critique de salon s’est fait un devoir (et un plaisir) de souligner les erreurs que tout band voulant faire un hommage devrait s’assurer d’éviter pour offrir un spectacle qui ne fera aucun déçu, ou le moins possible.
(Crédit photos : Olivier Dénommée)
(Modifié le 18 février 2014)
Je ne voulais pas dépenser du temps pour corriger un article aussi dégradant, mais ne serait-ce que pour le professionnalisme de OD, pour qui énumérer ce qu’il a aimé et ce qu’il n’a pas apprécié n’est pas devenu une séance de lynchage, je vais »chroniquer » avec lui.
La musique et le son
Un »grand connaisseur » des Doors »évalue » chacun des membres du groupe (selon ses standards de connaisseur). À le lire, on s’imagine un drummer qui a eu peine à remplir son rôle, tandis que dans les faits, c’était un drummer qui a su garder la cohésion et la rythmique durant plus de 2h15 de spectacle. Si notre chroniqueur était un »connaisseur » digne de ce nom, il connaitrait les enregistrements »live » du groupe, d’ou plusieurs solos du claviériste sont tirés NOTES À NOTES. Pour ce qui est du bassiste, chacun a sa propre opinion, j’imagine. Du temps des Doors (1965-1971), il n’y a eu aucun bassiste, jamais, EN CONCERT. Par contre, il y a eu beaucoup de bassistes qui ont enregistré les versions studio que notre »connaisseur » clame si bien connaitre. Par exemple, une chanson aussi connue que »Riders On The Storm » est enregistrée avec un bassiste en plus de la main gauche de Manzarek. Ceci étant dit, tu as le droit de préférer la version simplifiée »live » de l’époque, mais tu n’as certainement pas d’affaire à »basher » le monde comme ça. Le seul »sourire de fendant » qui mérite d’être effacé, c’est le tien Nicolas Lamarre-Moreau.
Il est aussi intéressant de noter que tout juste au dessus de ton commentaire qui dit que »Son niveau sonore était si élevé qu’il englobait tout le reste du show », eh bien on avait la remarque suivante de M. Denomme: »Son niveau sonore était si élevé qu’il englobait tout le reste du show ». Eh bien.
Un autre commentaire est, à mon humble avis dérangeant. NLM se permet la remarque suivante: »Beaucoup trop moderne et trop facile à faire en somme ». Premièrement, tu choisis mal le moment pour traiter ce band de »moderne ». Le groupe utilisait un authentique clavier Yamaha YC-30, un orgue de la même dynastie que le célèbre Vox Continental de Ray Manzarek. Sur ses belles pattes chromées, il avait fière allure, surmonté d’un vieil Echo Delay, utilisé pour des effets psychédélique sur l’orgue (ex:Spanish Caravan). Aussi, le guitariste disposait d’une SG (même modèle que Robbie Krieger), le vieux drum Ludwig et la basse Danelectro (modèle populaire des années 60′, Jimmy Page, The Who etc ont utilisés leurs produits) dans l’ampli de basse »Acoustic » faisaient quand même assez »Doors-ish ». Aussi, tu n’as pas l’air de »t’prendre pour de la marde », à qualifier le tout de »facile à faire ». On y reviendra.
La présence et l’énergie sur scène
»Le claviériste aurait dû régner autant que Jim, mais il n’était pas à la hauteur de sa performance », »le drummeur était indifférent, il jouait ce qu’il pouvait », »il se croyait invincible alors que ses lignes mélodiques auraient pu être jouées par un enfant de 8 ans ». On voit vraiment ici toute l’objectivité dont dispose Moreau. Il faut, encore une fois à mon avis, se penser pas mal meilleur que les autres pour se payer des commentaires comme ca.
»il s’inventait des back vocals, s’incrustait dans la bulle des solos de ses compatriotes, etc. Il a brisé la chimie que le band aurait dû avoir, il a pris le centre de l’attention et cela a tout gâché. L’énergie était bonne, mais pas incroyable. Elle aurait pu être beaucoup plus intense s’ils avaient réfléchi aux conséquences d’intégrer un membre qui n’existait pas. »…..Que dire la-dessus. Que tu trouves ça poche qu’ils aient un bassiste, on a compris. De dire haut et fort que la chimie de band était brisée, qu’il prenait toute l’attention, je crois que ca reste subjectif. C’est à se demander si on a assisté au même spectacle.
La salle et l’ambiance
»NLM : Sincèrement, ayant écouté tout la discographie des Doors plus d’une fois, j’avais des attentes bien précises qui n’ont pas été pleinement satisfaisantes. Le groupe a bien travaillé sur le visuel et sur la performance, mais c’était quasiment bidon, car l’élément transcendant qu’émanait Jim Morrison n’était aucunement au rendez-vous, ce qui enlève la chimie, la connexion, le feeling, la passion et surtout l’animation. Le groupe n’était pas un groupe uni, les musiciens ont joué leurs trucs chacun de leur côté, point final. »
Bon, si tu avais si bien écouté »tout la discographie des Doors plus d’une fois », tu aurais sans doute remarqué que 9 fois sur 10, les »back vocals inventés » du bassiste sont des »overdubs » de Jim ou de Ray sur les diverses versions de chaque chansons. Tu aurais aussi remarqué la basse dans les enregistrements, avec ton ouie hyper développée aux basses qui »englobent tout le reste du show ». Dire que le bassiste »se promène partout » et le paragraphe suivant tu dis que »les musiciens ont joués leurs trucs chacun de leurs cotés, point final », c’est se contredire ou se tromper dans ses mentries?
Conclusion
Pour ce qui est de la conclusion, je la trouve un peu déplacée. Dire que vous n’avez pas apprécié le show, c’est une chose. Dire que »Critique de salon s’est fait un devoir (et un plaisir) de souligner les erreurs ‘, c’est un brin arrogant. Encore plus loin que ca, je dirais que c’est »se croire invincible ».
La salle qui a une capacité de 950 places était remplie à 850, ce qui est excellent (d’après les organisateurs de la place), et tout le monde, oh bien sur mis a part Nicolas Lamarre-Moreau, semblait ravi et content de voir leurs chansons fétiches dans une ambiance des plus folles (string, soutien-gorge etc.). Ça c’était du ROCK! Chaque fois qu’un hit embarquait, comme l’a si joliement souligné Olivier, la foule était en extase. Ah, sauf NLM. Je trouve que tu manques d’imparcialité, tu teintes trop l’information et tu es BEAUCOUP trop arrogant pour être un bon journaliste-chroniqueur, mon cher Nicolas Lamarre-Moreau. Je pense qu’ils doivent chercher des »flippeux d’boulettes » quelque part, dans un Lafleur près de chez toi. Qui sait, tu ferais peut-être ta job comme du monde si tu allais là-bas. C’est pas sensé être informé un journaliste-chroniqueur en plus? J’dis ca comme ça.
C’est bien beau de corriger NLM, mais comme je le disais au début, M Olivier Dénommé, qui soit dit en passant, a pris de superbes clichés du groupe, a quand même réussi là ou NLM a échoué. Il a su émettre son opinion, pas nécéssairement toujours positive, impartialement et, j’ose croire, avec honnêteté, ce qui donne un point de vue plus juste, à mon avis. Je ne peux rien rétorquer à ses commentaires car je les trouve constructifs, et ce qui est un peu inexact (ex: » Le guitariste, généralement plus show-off sur scène »…) n’était pas dit de mauvaise foi selon moi.
J’aime le fait que tu notes que le rappel était long et »chaotique » à certains moments. Du temps des Doors, Jim Morrison avait rédigé un long texte intitulé »The Celebration Of The Lizard ». Malheureusement, ce titre ne fut pas endisqué sur »Waiting For The Sun » en 1968. Cependant, Jim et les Doors l’ont performé à maintes et maintes reprises lors de leurs spectacles »live », par exemple sur l’album »Absolutely Live ». Vous y entendrez à peu près ce qui se passait au Club Soda le 7 septembre durant »Celebration Of The Lizard », tout le coté »chaotique » et déchu. Tous les membres du groupe trouvaient que le fait de faire ce morceau si cher aux yeux de Morrison lui rendait un hommage spécial, et vraiment sincère. Les gens qui récitaient les mots de Jim avec le chanteur de The Soft Parade ont tout compris le clin d’oeil, et c’était ÇA qu’il fallait voir, le moment ou la foule et le band n’étaient plus que 850 personnes qui vibraient sur la musique d’une époque révolue. Ah oups, pas 850, 849 parce que NLM trouvait que c’était mauvais.
Bref, mon cher Olivier, que tu aies aimé ou pas, c’est super que tu aies pris le temps de partager les points forts-faibles de ta soirée. Par contre, si tu retournes voir »The Soft Parade », s’il vous plait, je te demanderais de laisser Nicolas Lamarre-Moreau à la maison, il fera rien de bon »anyway ».
»Lions in the streets and roaming…. »
Salut Gio et merci de ce commentaire, même si nos opinions semblent bien différentes! Je tiens seulement à rappeler que ce blogue est encore un projet petit, loin de prétendre à être professionnel et être la seule voix de la raison. Les avis personnels de chacun peuvent parfois être fortement en rupture avec celles de nos lecteurs, et c’est normal comme il est impossible de satisfaire tout le monde; et louanger tout le monde ne serait pas nécessairement une formule gagnante pour départager les artistes qui méritent qu’on souligne leur talent ou pas.
La formule débat que nous avons essayé ici n’a pas été autant un succès que prévu, dans la mesure où je n’ai pas trippé sur le show (ce n’est pas tant mon style, malheureusement), et que Nicolas l’a détesté assez profondément, comme tu as deviné. Si un avait adoré et l’autre détesté, probablement que les mêmes commentaires, aussi négatifs soient-ils, auraient mieux passé parce qu’il y avait un contre-argument. Note aussi que les attentes de Nicolas par rapport au spectacle étaient, je crois, très précises et extrêmement élevées. Le spectacle n’a pas atteint ses attentes et il l’a fait remarquer dans un vocabulaire qui est le sien (tu peux lire ses critiques, et tu comprendras immédiatement son style).
La seule chose que je déplore de tes commentaires, c’est les attaques personnelles envers Nicolas. Il est parfaitement possible d’être en désaccord tout en restant respectueux.
Juste au cas où tu aurais envie de continuer à donner ton avis sur des artistes/spectacles, sache que je suis ouvert pour accepter un nouveau blogueur et critiquer des albums ou des shows dans la région. Des idées différentes permettent de mettre les choses en perspective. À bon entendeur… ;)
OD
»Tout a été un échec de la part du bassiste qui se promenait partout, avec son regard fendant; il se croyait invincible alors que ses lignes mélodiques auraient pu être jouées par un enfant de 8 ans »
»Le groupe n’était pas un groupe uni, les musiciens ont joué leurs trucs chacun de leur côté, point final. »
»principalement par le drummeur qui ne swignait pas, mais qui «vargeait» »
Voici quelques »attaques » de Nicolas, dans son premier texte. On voit bien ici qu’il ne fait qu’insulter gratuitement, et non DONNER UNE OPINION RESPECTUEUSEMENT.
La prochaine fois que ton Nicolas a un problème avec quelqu’un (le bassiste par exemple, en l’occurence »Gio »), dis lui d’aller l’voir à la place de l’insulter sur Internet derrière sa »tribune » de blogueur »qui se pense invincible ». J’vais m’faire un immense plaisir de le remettre à sa place devant tout le monde, et de lui enlever le gout de se défouler de sa vie probablement pitoyable sur internet.
No Jokes.
****Il est aussi intéressant de noter que tout juste au dessus de ton commentaire qui dit que « Son niveau sonore était si élevé qu’il englobait tout le reste du show », eh bien on avait la remarque suivante de M. Denomme: « Le groupe hommage avait un bassiste avec lui, ce qui n’était pas le cas dans les Doors, mais j’ai trouvé la basse assez discrète pour ne pas considérer cela comme une hérésie totale à la musique ». Eh bien.****
Oups, merci!