The Raven That Refused to Sing (And Other Stories) – Steven Wilson

The Raven that refused to singSorti le 25 février 2013

The Raven That Refused to Sing (And Other Stories) de Steven Wilson est le troisième album en solo du frontman de Porcupine Tree. Jusqu’à maintenant, le Britannique a toujours produit les disques dans lesquels il avait un rôle majeur d’écrivain et d’interprète, mais pour The Raven That Refused to Sing, il a cédé son poste habituel de producteur (et d’ingénieur du son) à nul autre qu’Alan Parsons. Ce dernier est reconnu pour avoir produit le mythique Dark Side of the Moon de Pink Floyd. De plus, Steven Wilson est accompagné par les mêmes musiciens pour chaque morceau de l’album, ce qui n’était pas le cas pour ses deux sorties précédentes, Insurgentes et Grace for Drowning. Le résultat est un album cohésif, complexe et, tout simplement, progressif.

The Raven That Refused to Sing est un album concept. Chacune des six chansons est une histoire de fantôme écrite par Steven Wilson lui-même. L’harmonisation magistrale des paroles surréalistes et de la musique sombre donnent un ton grave et la triste à l’album.

Luminol part le bal. La basse est mise à l’avant pendant que la batterie et la guitare l’accompagnent. Dès les premières secondes d’écoute, il est facile de voir que The Raven That Refused to Sing est un album comme nul autre. C’est bizarre mais épique, et c’est l’antithèse de tout ce qui est drabe dans le monde de la musique. Tout de suite après, Theo Travis nous surprend avec un solo de flûte, le premier de plusieurs instruments typiques du rock progressif entendus dans The Raven That Refused to Sing. L’orgue, le saxophone, la clarinette, le clavier, le mellotron, le minimoog et le Chapman stick sont tous de la partie et font en sorte que l’album ait beaucoup de variété au fil des cinquante-quatre minutes qui le composent.

Même si trois des six chansons durent plus de dix minutes, il est difficile de trouver des parties de The Raven That Refused to Sing qu’on pourrait qualifier de longueurs. Aucun moment dans l’album ne s’éternise et Steven Wilson nous laisse toujours bouche bée. Chaque morceau est une aventure musicale émotive et, après ma première écoute de l’album, j’ai voulu le réécouter tout de suite pour découvrir des subtilités qui m’ont échappé à la dernière écoute. L’album est sorti il y a un an, jour pour jour au moment d’écrire cette critique, et je dépiste encore du nouveau à chaque fois que je décide de revisiter The Raven That Refused to Sing.

Il est important de saluer le travail impeccable de Nick Beggs à la basse, de Guthrie Govan à la guitare et de Marco Minnemann à la batterie dans chacune des compositions. Leur chimie avec Steven Wilson est flagrante et celle-ci contribue réellement à la qualité et la cohésion de The Raven That Refused to Sing en tant qu’album. Steven Wilson assume le rôle de chanteur tout au long de l’album, mais joue aussi d’un instrument, que ce soit la guitare, la basse, le clavier ou le mellotron, dans la grande part des chansons.

Bref, The Raven That Refused to Sing est un classique moderne qui rivalise les meilleurs albums des légendes du prog. Tout amateur de musique progressive se doit d’écouter cet album sans faille.

À écouter : Luminol, The Watchmaker, The Raven That Refused to Sing

10/10

Par Nicholas De Rosa

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