Ce qui ressort de cet album, ou plutôt ce qui le rend si générique, est le fait qu’il s’agisse d’un simple album de pur hardcore. Sans artifice. Ma critique de cet album risque de ne pas être très longue, car je sortirai tout simplement les mêmes qualités et les mêmes défauts que la plupart des albums de hardcore que j’ai dû critiquer plus tôt. Ainsi, pour ajouter un peu d’originalité, je ferai cette critique sous forme de liste d’épicerie.
Ce qu’il y a de bien dans cet album :
- La guitare qui sonne bien
- Les moments, surtout sur la première piste Set It Off, qui rappellent le vieux Metallica
- La sonorité assez thrash de l’album
- La variété rythmique
- L’absence de breakdown inutile qui casse le rythme
Ce qu’il y a de moins bien dans cet album :
- Le chant, autant inaudible que mal enregistré
- Le manque de mélodie
- Le manque de constance dans les chansons, qui semblent être plus des résultats de sessions de jams que de véritables compositions.
- Le «générisme» de cet album, qui ressemble à n’importe quel autre album de hardcore
- L’utilisation répétée de l’expression «fuck you» alors que, selon la page Wikipédia du New York hardcore, le sous-genre est supposé parler de thèmes comme le respect, l’amitié, la tolérance.
- La répétitivité des chansons
- Dans le même ordre d’idées : le manque d’inspiration au fur et à mesure que l’album avance
J’ai lâché l’album peu après la moitié.
À écouter : Set It Off, It’s Time, Across Your Face
4,5/10
Par Sacha Dürig