V: The New Mythology Suite – Symphony X

Symphony_X-V_The_New_Mythology_SuiteSorti le 10 octobre 2000

Lorsqu’il s’agit de faire une critique de Symphony X, le plus difficile est de choisir quel album. Le groupe réussit l’exploit de ne pas sortir un mauvais album. Finalement, mon choix s’est arrêté sur le cinquième album du groupe, intitulé sobrement V. Il s’agit d’un album-concept, le premier du groupe focalisant sur le mythe d’Atlantis.

Dès le Prelude, tu sais que tu auras droit à un album de qualité. Une première minute de symphonies, de chœurs et d’instruments puissants. Elle ouvre sur Evolution (The Grand Design) qui est une pure merveille à écouter. Des riffs de fous accompagnés de belles mélodies, d’excellents solos et un chant autant clair que bien affirmé de la part de Russell Allen. Et la fin permet une transition avec le titre suivant.

Ce qui ressort le plus de cet album en général est à quel point les chansons se suivent bien et permettent autant de sortir une belle variété musicale sans passer du coq à l’âne.

Après Fallen, la troisième piste tout aussi excellente qu’Evolution, on a droit à une chanson de transition, Transcendance, qui fait le pont avec la power ballad Communion and the Oracle qui utilise un super dosage de piano, guitare acoustique et instruments électriques du groupe. Russell Allen nous montre aussi ses capacités vocales en allant d’un chant plus posé, plus tranquille qui fait contraste avec son style habituel plus agressif.

Je ne m’attarderai pas sur toutes les chansons, car elles sont aussi bonnes les unes que les autres. Quelques-unes ont cependant attiré mon attention plus que les autres. Ce fut le cas entre autres d’Egypt. Les mélodies qui évoquent un certain mysticisme, un chant très adapté à la situation, une belle construction de la chanson et même des extraits de guitare acoustique. Un petit chef-d’œuvre.

The Death of Balance/Lacrimosa est une chanson triste parmi plus réussies que j’ai entendues. De la symphonie en amalgame parfait avec le groupe. Dommage que la pièce suivante, Absence of Light, soit la plus faible de cet opus. Plutôt redondante malgré ses bons éléments, je l’ai trouvée assez générique pour un groupe qui fait des compositions aussi complexes et développées. Encore heureux qu’A Fool’s Paradise relève le niveau de l’album à sa juste valeur.

Et finalement, que dire de la dernière chanson, Rediscovery (Part II) – The New Mythology? Une composition longue (12 minutes et des poussières), mais pas si longue que ça si on compare, par exemple, à The Odyssey, qui dure plus de 24 minutes. Mais dans l’ensemble, elle respecte bien l’esprit du groupe de raconter une histoire via des chansons composées avec finesse. Une pure merveille à écouter, comme le reste de l’album.

À écouter: Egypt, The Death of Balance/Lacrimosa, Rediscovery (Part II) – The New Mythology

8,8/10

Par Sacha Dürig

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