Mundial Montréal a gardé le meilleur pour la fin, avec notamment des shows de clôture qui étaient réputés pour embraser les foules. Crtitique de salon n’a pas eu l’occasion d’assister aux showcases en journée, mais a pu vivre le point final de la quatrième édition de l’événement, le vendredi 21 novembre en fin de soirée au Club Soda.
Après plusieurs dizaines de minutes d’attente, la salle bondée a vu arriver les organisateurs du Mundial, qui s’adressaient au public quelques instants. Deux prix avaient été remis à des artistes participants cette année, live devant tout le monde présent. Vox Sambou est reparti avec le prix Étoiles Stingray et la bourse associée. De plus, Le Vent du Nord aura la chance de jouer au Babel Med Music en mars prochain grâce au Prix Pont Transatlantique.

Après ces remises de prix, passons aux choses sérieuses…
Gypsy Kumbia Orchestra
Le premier orchestre de deux a frappé fort dès le début. Costumés de façon colorée, les musiciens étaient nombreux sur scène. D’ailleurs, j’y ai reconnu plusieurs visages, puisque ces musiciens aguerris jouent aussi dans d’autres ensembles. Ajoutez à ça des danseuses énergiques et on pouvait difficilement se tromper. L’orchestre tire une bonne partie de ses influences de la musique colombienne (d’où son nom) et des Balkans. Reconnu comme une référence montréalaise lorsqu’on parle de festivité, Le GKO a été largement à la hauteur de sa réputation lors de cette soirée où on ne savait plus où donner de la tête. Outre les musiciens et les danseuses régulières, on a pu voir d’autres danseurs, ou plutôt des acrobates, qui en ont mis plein la vue au public du Club Soda. Cela a aussi agité certains spectateurs à l’avant qui se sont mis à sauter; d’autres se sont bousculé un peu et j’ai eu peur un moment d’être englouti dans un moshpit joyeux créé par la force de la musique. Déjà cette performance était particulièrement revigorante et il était difficile de concevoir une suite aussi intense.
Pourtant, le Lemon Bucket Orkestra de Toronto a livré la marchandise. Moins de danseuses que le premier band, mais l’énergie était tout autant au rendez-vous. Une fois de plus, les musiciens avaint tous un accoutrement particulier, qui ajoutait au caractère unique du spectacle. Mais le plus mémorable restera l’excentrique accordéoniste (un espèce de LMFAO à moustache). Réputé pour avoir une énergie plus «punk» que le Gypsy Kumbia Orchestra, l’intensité était au rendez-vous et encore une fois quelques personnes à l’avant se sont poussées un peu. Mais ce qui fait le plus la force de ce collectif, c’est sa tendance à quitter la scène pour jouer au milieu du public ou carrément dehors (ce qui était arrivé la dernière fois que le LBO est venu à Montréal). Avec la température dehors, l’orchestre n’est pas sorti mais a quand même joué un moment au milieu du Club Soda. Puis des membres du Gypsy Kumbia sont arrivés aussi pour finir le tout en beauté.
Ceci mettait fin à ce quatrième Mundial, qui aura fait performer 34 artistes en 4 jours (dont 24 que Critique de salon a vus). Beaucoup de belles découvertes et beaucoup de critiques d’albums intéressantes à venir…
(Crédit photos : Olivier Dénommée)