Guilty Pleasure – Attila

attilaguiltypleasureSorti le 24 novembre 2014

Deux points de vue extrêmement différents s’affrontent au sujet de l’album Guilty Pleasure d’Attila, sorti en fin 2014. Ce sixième album de la formation metalcore soulève plus que jamais les passions.

Guilty Pleasure vu par Martin Clément

Guilty Pleasure de Attila est pour moi la meilleure sortie de nu metal deathcore de l’année 2014. Le début de Proving Grounds démontre bien la brutalité de l’album.

Voici le résultat final, autant brutal que rap; l’album nous propose ici une merveille musicale. Que ce soit du côté «scream» ou instrumental, Attila donne une performance exceptionnelle.

Petit survol des chansons :

lorsqu’on écoute Hate Me, que dire à part  «I DON’T GIVE A FUCK ABOUT MY BAD REPUTATION»? Rebel est vulgaire et puissant… impossible d’arrêter d’écouter cette toune! Puis la chanson Guilty Pleasure est merveilleuse. I’ve Got Your Back est trop répétitive, mais Proving Grounds : wow, juste WOW! La chanson I Am Satan est, quant à elle, trop courte. Break My Addiction est assurément à écouter plusieurs fois et je trouve que Horsepig est la best toune de rap ever! Dirty Dirty, juste après, est aussi sensationnelle, puis Fake Friends va dans le semi-brutal. Cependant, Don’t Be Basic est beaucoup trop court, mais le dernier titre, The Cure, est tout simplement génial.

Cet album, c’est une véritable drogue, et j’en suis accro. Rien de moins.

***

Guilty Pleasure vu par Sacha Dürig

Bon, on va régler de quoi tout de suite : Attila c’est mauvais. Mais genre crissement mauvais. Je sais, vous allez dire «meeuh tu bash toujours le core esti d’élitiste». C’est vrai, au fil du temps, que j’ai beaucoup bashé des albums de core, mais d’un autre côté il m’est arrivé d’en apprécier. Je vous référerais ainsi à ma critique du groupe Exes for Eyes ou encore celle du dernier Motionless in White. Par contre, Attila fait dans le metalcore grotesque et basique, voir générique.

J’ai eu un demi-espoir d’entendre quelque chose d’écoutable pendant la première moitié du CD, qui contient des germes d’idées, quelques riffs quand même cool, mais passé les premières pièces, on tombe rapidement dans quelque chose d’ennuyant.

De Proving Ground à Dirty Dirty j’ai eu l’impression d’entendre cinq fois la même chanson, tellement la structure, les riffs sont semblables. Quelques pièces se démarquent quand même, comme I’ve Got Your Back qui m’a étonnamment plu ou encore Fake Friends, surtout pour son solo de guitare, mais ce sont plus des exceptions que des règles.

Vous savez cependant c’est quoi le pire dans cet album? Le chanteur. Chris «Fronzilla» Fronzak a une voix de merde, qu’on se le dise. Aussitôt qu’il ouvre la bouche, j’ai envie de la lui faire fermer avec une brocheuse tellement je ne peux pas supporter sa voix. Autant ses screams que ses pitoyables tentatives de faire de la voix claire tombent à plat et rendent chaque chanson beaucoup moins écoutable. On ne parlera même pas des paroles, qui vont du misérable à l’exécrable; les mêmes sujets (la bière, la fête, je me câlisse de tout) reviennent constamment et t’as rapidement envie de faire comme dans dernière pièce et de crier «shut the fuck up»!

Bref, je m’arrêterai ici, car je crois que vous avec compris mon point. Ça faisait longtemps que j’avais pas bashé un groupe comme ça, car je me suis calmé avec le temps et j’ai appris à apprécier différents genres, différentes esthétiques qui me sortent de ma zone de confort. Mais là, elles dépassent mes limites. Cet album m’a tapé sur les nerfs, point.

***

Selon Martin

À écouter : Tout!

10,9/10 (!)

Selon Sacha

À écouter : Hate Me, I’ve Got Your Back, Fake Friends

3/10

(Modifié le 9 juin 2016)

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