Wolves Within – After the Burial

After-The-Burial-Wolves-WithinSorti le 17 décembre 2013

After the Burial est un groupe américain de metalcore bien connu dans son milieu. Personnellement, je n’avais jamais entendu parler du groupe avant de le voir sur l’affiche du Heavy Montreal et, sincèrement, juste en voyant sur leur page Facebook que c’est un groupe de metalcore, j’ai eu cette désagréable impression que j’allais écouter une bouse. Et j’ai presque eu raison.

Pourquoi presque? Dans ma critique sur Monolith of Inhumanity de Cattle Decapitation, j’ai dit que les nombreuses parties d’une chansons forment un tout cohérent. Ici, c’est exactement le contraire. Nombre des chansons sont divisées en sections, qui, plutôt que de se suivre de façon cohérente, semblent provenir d’idées incomplètes et peu développées mises bout à bout, faute de pouvoir trouver mieux. Cela fait que certaines chansons ont de beaux passages, mais un reste inaudible.

La ligne entre complexité et n’importe quoi est mince. Malheureusement, After the Burial se tient du mauvais côté de la ligne. À cela s’ajoutent les passages génériques et horriblement pas intéressant typiques à la plupart des groupes de core et on obtient une série de chansons composées un peu n’importe comment et placées un peu dans n’importe quel ordre.

Le début de la première chanson, Anti-Pattern, me rappelle un peu trop la chanson Break Those Bones Whose Sinews Gave It Motion du groupe Meshuggah. L’influence djent de ce groupe est également palpable dans une bonne partie de l’album.

Cet album mélange trois styles: prog metal, metalcore et deathcore. Correction : il ne mélange pas les styles, il aligne des passages typiques des trois styles, parfois dans une même chanson. On passe d’une première chanson typiquement metalcore (Anti-Pattern) à une chanson typiquement deathcore (Of Fearful Men) à une chanson beaucoup plus prog (Disconnect). Tout l’album sonne aussi étrange et incohérent et c’est bien dommage, car si les styles avaient été plus subtilement dosés, cet album aurait pu être bien meilleur.

Pour conclure, les points positifs : la qualité de production et d’exécution est top. Voilà.

À écouter: Of Fearful Men, Disconnect, Neo Seoul

5/10

Par Sacha Dürig

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