The Year the Sun Died – Sanctuary

Sanctuary_The-Year-the-Sun-DiedSorti le 6 octobre 2014

Sanctuary est un groupe américain qui mélange thrash métal et heavy métal traditionnel. Après une séparation de 18 ans, le groupe se réunit en 2010. Quatre ans plus tard sort The Year the Sun Died, un troisième opus.

Pour commencer, The Year the Sun Died n’est pas un album de pur thrash, loin de là. Oui, les guitares ont une sonorité très proches de celles du genre. Cependant, le thrash métal est marqué par une vitesse et une agressivité difficilement trouvable ici. On a plus un genre de slow thrash, mais sans le mordant du genre. C’est là que les influences plus traditionnelles, voire power metal, entrent en scène.

Le refrain de Let the Serpent Follow Me sonne très vieux heavy metal de première heure à la Black Sabbath. La voix de Warrel Dane m’a un peu rappelé celle d’Ozzy Osbourne avec une touche Bruce Dickinson. Exitium (Anthem of the Living) met encore plus l’accent sur le côté plus old school de l’album.

D’autres pièces comme Arise and Purify ou Question Existence Fading se rapprochent bien plus du thrash métal, bien qu’encore une fois on a pas droit aux rythmes rapides à la Slayer ou Testament.

À partir de I Am Low, on commence à toucher au gros problème de l’opus : il se répète, encore et encore. Les chansons se ressemblent à un tel point qu’il est difficile d’en faire la différence, principalement parce que la différence rythmique n’est pas suffisante pour donner une impression de variété.

Nombre de chansons qui démarrent rapidement, comme Frozen, ont un thème mi-tempo qui casse la chanson plutôt que de l’élever. L’absence de vitesse dans un album aux guitares indubitablement thrash m’a laissé sur ma faim. Surtout que les mélodies vocales sont redondantes, répétitives et n’aident pas à la cause de l’opus.

Bref, un album assez peu intéressant, plutôt décevant pour qui le plus gros problème est que le son thrash choisi ne va pas avec le style des compositions plus heavy des années 70. Petite anecdote : même après avoir écouté quatre fois l’album au complet, je n’ai pas réussi à me souvenir d’une chanson. Ça dit à quel point c’est inintéressant.

À écouter : Let the Serpent Follow Me, Question Existence Fading, Frozen

5/10

Par Sacha Dürig

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