CHRONIQUE : Petit bout de fun avec Andy St-Louis


Andy lancement 1 newPar Olivier Dénommée

Mercredi 2 septembre, à L’Alizé sur Ontario : Andréanne «Andy» St-Louis lance, enfin, son premier album solo. Enfin, parce que pour y arriver, c’est un énorme trajet sinueux qu’elle a suivi, en passant par les études en musique, les petits projets par-ci par-là, les concours, les petits shows en première partie, et la campagne Indiegogo qui l’a menée à la création de son album et à son lancement. Pas mal du tout!

Avant de parler du lancement, une précision s’impose : j’ai côtoyé pendant quelques années Andréanne au Cégep de Drummondville en musique, alors qu’elle était encore une jeune femme de 5 pieds qui ne pouvait pas tenir en place et qui devait absolument se lancer dans tous les projets du monde. Plusieurs années plus tard, elle n’a pas beaucoup changé, si ce n’est qu’elle a gagné en maturité, tout en gardant cette vigueur enfantine qui est devenue sa marque de commerce… et qui est le concept derrière son opus Petit bout de femme.

C’est d’ailleurs ce qui a marqué la soirée. L’artiste a pensé à tout pour gâter ses invités, que ce soit les beignes qu’elle offrait gracieusement, les jeux, les prix de présence, ou ses nombreuses anecdotes (souvent juste un peu salées), elle a misé sur l’ambiance, pour faire un gros party de «famille». La quantité de Drummondvillois croisés à L’Alizé était d’ailleurs très impressionnante; nombre de gens la suivent fidèlement depuis des années.

Débutant vers 20h, le show était un grand moment de plaisir. Sur scène, où Andy St-Louis était, plus que clairement, excitée à mort de voir une salle si pleine, mais aussi dans ce public entassé qui avait vraiment envie d’entendre ce qu’elle avait à proposer.

Andy et son groupe ont enchaîné l’album, mais pas sans offrir quelques anecdotes sympathiques, remettant en contexte les inspirations derrière ses compositions, souvent légères et entraînantes, voire humoristiques. Mention à Raymond, où elle s’est excusée d’avoir mis tout son budget sur les beignes et les cadeaux et qu’elle n’en avait plus assez pour la chorale d’enfants et les violons. Vérification faite, elle fait une excuse similaire sur l’opus. Il faudra se les imaginer, ces enfants, semble-t-il!

En revanche, comme toute artiste nuancée, elle a offert des pièces plus douces, plus mélancoliques. On y retrouve Viens jouer un peu et la très poignante La lettre, qui clôture l’album. Heureusement, elle n’a pas fini le spectacle avec cette chanson, ce qui aurait pu laisser le public avec un nœud dans la gorge. Elle a plutôt préféré faire chanter la foule avec une chanson à répondre grivoise. Pourquoi pas?

Andy lancement finale
Ce lancement était aisément un de plus mémorables de ma carrière de journaliste. Par cette fraîcheur, cette sincérité, ce souci du détail, cet humour. Tous les ingrédients y étaient pour une belle soirée, et le résultat était bien satisfaisant. À en juger par une Andréanne St-Louis en sueur mais tout sourire, elle était elle aussi satisfaite du résultat.

Un petit quelque chose me dit que ce n’est pas la dernière fois qu’on entendra parler d’elle.

(Photos : Olivier Dénommée)

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