Par Jolyane Lessard
Pendant que le froid s’accaparait de Montréal ce vendredi 2 octobre en soirée, pour nous au Bleury, l’air était chaud et l’ambiance, survoltée. En mettant le pied dans le bar, nous ne pouvions déjà plus circuler. La capacité maximale de la place fut atteinte très rapidement et les membres de Willis Pride and Half Nelson en étaient ravis.
Une petite fierté montréalaise que d’avoir de tels musiciens sur nos scènes. Le charisme de Willis Pride se transmet dans toute l’audience, accompagné de ses musiciens passionnés. L’atmosphère est chargée d’un jazz exalté qui fait danser tous et chacun au groove implacable et original du groupe. Nous ressentons la joie et la fierté que les musiciens ont de présenter leur EP à leur public; leurs émotions sont contagieuses et un regard sur la foule permet de témoigner qu’ils passent une excellente soirée de lancement.
Au fil des chansons, nous pouvons percevoir un lien de plus en plus serré et admiratif se créer. Il ne suffit que d’un refrain pour que la foule chante le suivant à l’unisson. Tous sont attentifs et subjugués par ce qui leur est présenté. Tantôt jazz, tantôt teinté de rock, le groupe enchaîne les notes avec une virtuosité impressionnante et se permet même quelques bons moment d’improvisations.
À l’annonce de la dernière chanson, I Can Feel It, la foule s’exclame et en redemande encore. C’est alors avec grand plaisir que Willis Pride s’adressa à sa foule en lui promettant une pièce supplémentaire après l’interprétation de celle-ci, qu’il souhaite voir devenir un succès radiophonique. La soirée se termina donc au son d’un groupe qui ne peut que gagner en popularité et dont ses membres sont extrêmement fiers de leur accomplissement, et ce, avec raison.
(Photo : Jolyane Lessard)
Critique de salon 