First Comes the Night – Chris Isaak

Chris Isaak First Comes the NightSorti le 13 novembre 2015

Le douzième album du chanteur rock Chris Isaak sort, quatre ans après Beyond the Sun. L’auteur du succès Wicked Game semble continuer à naviguer dans ce registre qui l’a rendu connu, en pataugeant volontiers dans le rockabilly.

Les thèmes récurrents de l’opus sont assez classiques, traitant à divers degrés des relations interpersonnelles (vous l’aurez deviné, l’amour surtout). C’est surtout les compositions qui intéresseront l’auditeur curieux de savoir si Chris Isaak a à offrir après toutes ses années.

La pièce-titre démarre le tout avec douceur. Une ballade berçante, mais plutôt bien sentie. S’ensuit une chanson plus «dure», la breakup song Please Don’t Call. Alors que le hook n’est pas convaincant, le solo de guitare à la fin l’est.

Il faut attendre Down in Flames pour un titre qui lève davantage avec une énergie rappelant Elvis. Niveau mélodie, la plus intéressante serait Reverie, arrivant en milieu d’album. Kiss Me Like a Stranger, plus loin, offre un soupçon de sensualité qui ne se prend pas mal du tout.

Certaines pistes sont moins efficaces, comme Perfect Lover, Don’t Break My Heart ou la finale Running Down the Road, qui sonnent tellement de façon générique qu’on a l’impression que c’est des reprises. Les arrangements nous ramènent plusieurs décennies dans le passé, sans rien apporter de plus que de la nostalgie.

L’album dure un peu plus de 40 minutes, et s’adresse avant tout aux amateurs de soft rock, au risque de faire fuir ceux qui n’ont jamais accroché sur ce style. La chose la plus surprenante avec cet album, c’est qu’il paraît en 2015, alors qu’on peut difficilement le deviner en entendant les compositions au son très rétro. L’opus First Comes the Night a un petit quelque chose d’intemporel, toutefois sans arriver à complètement se démarquer. Les fans de l’artiste apprécieront certainement l’opus, mais Chris Isaak ne semble pas proposer de véritable composition-choc en restant dans sa zone de confort.

À écouter : Down in Flames, Reverie, Kiss Me Like a Stranger

6,8/10

Par Olivier Dénommée

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