Pandora – Celestial Ruin

Celestial Ruin Pandora CoverSorti le 20 mai 2016

Celestial Ruin est un groupe de métal symphonique basé à Vancouver, dont les influences européennes sont très fortes et très assumées. Le EP Pandora a quelque chose de très familier qui rappellera d’ailleurs les sonorités d’autres bands comme Within Temptation, Evanescence et Nightwish. Ça promet!

Après la brève intro de Murder of Crows, on se plonge pleinement dans le métal symphonique dirigé par la chanteuse . Sous les riffs solides, dans la zone grise en rock et métal, et les arrangements puissants (du moins pour un band d’officiellement seulement quatre musiciens), on a droit à de belles mélodies de la chanteuse Larissa Dawn qui rappelle parfois le côté épique des mélodies de Dragonforce. Mention également au solo de guitare d’Eric Crux. Cette première chanson passe très vite, comme elle ne dure même pas quatre minutes, incluant l’introduction. Et bien que les autres chansons sont un peu plus longues, elles s’écoutent tout aussi bien.

Sense of Exile vient immédiatement après. On se situe non loin d’Evanescence, en plus lourd, et on ne s’en plaint pas! Il existe d’ailleurs une version radio de cette chanson, un peu plus courte et tout aussi punchée. Plus complexe musicalement, No Quarter offrira des énergies très différentes, dont certaines très intéressantes, et d’autres qui paraîtront peut-être un peu forcées. Après Nevermore qui manque l’étincelle qui la fera se démarquer, on mise le tout sur Firestorm, la finale du mini-album. La chanson la plus lourde et agressive musicalement de l’album, elle penche sans hésiter du côté métal. Un band de métal symphonique pouvait difficilement proposer mieux comme finale.

Le EP Pandora a pour thématique de base le fameux mythe de la boîte de Pandore. Pas surprenant que les paroles tournent autour de la fantaisie et de l’horreur, des thèmes qui sont bien mis en valeur par la musique ici.

Le problème que rencontre Celestial Ruin est le suivant : les influences du groupe sont très évidentes, même si elles sont bien amenées, et on s’imagine mal le band arriver à rivaliser sérieusement contre des institutions comme Nightwish ou Epica sur leur terrain musical. Tout de même, le groupe de Vancouver est surprenant dans la mesure où il arrive à créer une ambiance puissante même sans les moyens des gros bands de métal symphoniques implantés depuis longtemps. Du moins c’est ce qu’on entend sur album : il sera intéressant de confirmer la qualité du produit en live. C’est à suivre!

À écouter : Sense of Exile, Firestorm

7,9/10

Par Olivier Dénommée

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