Urban Discipline – Biohazard

Biohazard Urban DisciplineSorti le 10 novembre 1992

Voilà un groupe dont je suis étonné de trouver aussi bas sur l’affiche du Heavy Montréal 2016. Dans les années 90, Biohazard faisait partie des gros noms du rapcore/nu metal avec Rage Against the Machine et Korn. Il a perdu en popularité au fil du temps et certains voient même ce groupe comme un has-been, et ce, même s’il continue de produire du nouveau matériel. Urban Discipline demeure son meilleur vendeur à date, s’étant vendu à plus d’un million de copies.

L’album mélange hardcore, métal et hip hop avec des résultats qui, pour l’époque, étaient révolutionnaires et ont mené à son succès populaire, mais qui pour ma part m’a laissé plutôt indifférent. Ce qui me tape le plus sur les nerfs est la voix. Elle se situe à quelque part entre le rap et le cri de hardcore/crossover thrash et elle pose un frein à ma capacité à apprécier les pièces à leur juste valeur.

Les riffs de guitare sont généralement assez bien, parfois lents, comme sur Tears of Blood, parfois plus rapides comme sur Man With a Promise, allant même emprunter au thrash métal par moments, ce qui n’est pas une mauvaise chose, bien au contraire. Cependant, il me reste un sentiment de répétition au fur et à mesure que l’album avance. Certaines chansons se ressemblent, soit parce qu’elles roulent sur le même tempo, ou encore parce qu’elles sont sur la même tonalité.

Comme il a été dit plus tôt, le plus gros problème de l’album est la voix. Elle prend une place considérable dans le mix et Billy Graziadei a toujours la même voix, le même ton, ce qui descend l’intérêt que je porte à cet album, vu qu’à chaque pièce je dois me taper son timbre énervant. Également, la batterie semble avoir de la difficulté par moments. Soit ça, soit les membres du groupe ne jouent pas tous ensemble, mais il manque un sentiment de cohérence franchement agaçant.

Bref, cet album ne m’a pas impressionné du tout. Pas qu’il soit mauvais en tant que tel, malgré les points soulevés, c’est surtout parce qu’il appartient à un genre qui m’attire très peu : le rapcore. Mais pour les fans du genre, cet album se veut comme étant un classique incontournable, mais ça ils le savent déjà.

À écouter : Punishment, Man With a Promise, We’re Only Gonna Die (From Our Own Arrogance)

6/10

Par Sacha Dürig

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