Par Olivier Dénommée
Vendredi dernier, le Divan Orange recevait un tandem d’artistes de la scène électro-pop montréalaise dans le cadre du Fringe Musique : Geoffroy, ainsi que le band Raveen. Beaucoup de synthés, des mélodies fortes, et de belles découvertes ont eu lieu cette soirée-là. Résumé de la soirée.
Raveen
Débutant vers 21h45, le trio Raveen a fait face à un public tiède en début de performance. Avec raison : le groupe semblait bien timide pour commencer, et la première chanson manquait un peu de constante, surtout venant du batteur. Par contre, à chaque nouvelle chanson, un peu plus de gens cessaient de se parler pour écouter, et de plus en plus de spectateurs s’approchaient de la scène. Le trio jouait un format chant/synthés, basse (parfois synthé) et batterie, offrant une dynamique très intéressant même sans guitare. La groove était intéressante, et la voix du chanteur, encore plus, avec style entre pop et RnB. À ce trio s’ajoutaient souvent des effets, notamment dans la voix. Je ne suis pas un fan des playbacks, mais tout semblait fait avec bon goût et modération, alors ce n’était vraiment pas trop irritant à entendre. J’étais bien plus occupé à taper du pied ou à suivre le rythme des drums, qui était heureusement bien plus solide dès la seconde chanson.
Bien que j’entendais pour la première fois Raveen, j’ai senti quelque chose de familier dans sa musique, et je peux dire que c’était une petite révélation d’entendre le groupe sur scène. Le trio n’aura joué que 45 minutes, mais c’était bien suffisant pour donner envie d’en entendre davantage. À suivre!
Geoffroy
Geoffroy et ses musiciens ont commencé à jouer vers 23h5. C’est un peu tard pour un show au Divan Orange (ou c’est juste moi qui me fais vieux), mais j’avais bien hâte d’entendre celui qu’on décrivait avec une voix enivrante. Sa performance était, finalement, en continuité avec ce que proposait Raveen : une musique pop à tendance électronique, où sa voix est largement mise de l’avant. La principale différence, c’est que Raveen offrait des mélodies un peu sombres, alors que l’auteur-compositeur-interprète avait quelque chose de plus positif. Lorsque qu’il a pris une guitare pour quelques chansons, cela m’a rappelé l’énergie du hit Wake Me Up par Avicii. Petit bémol pour le son : il était beaucoup trop fort! Comme si le soundman voulait s’assurer que c’était impossible d’entendre les gens se jaser pendant la perfo, rendant le volume presque insupportable par moments.
Ironiquement, bien que c’était la tête d’affiche, je n’aurai pu l’entendre que pendant 35 minutes. Geoffroy a quitté la scène rapidement après seulement quelques chansons, ne revenant pas avant que j’ai eu à quitter les lieux. Et le volume, aussi abusivement élevé que pendant le show, n’a pas contribué à me convaincre d’attendre davantage. Dommage!
Le prochain show du Fringe Musique est jeudi prochain : informez-vous de ce qui vous attend ici.
(Photos : Olivier Dénommée)