Future Hits 2016 – Artistes variés

future-hits-2016Sorti le 9 septembre 2016

Seulement quelques mois après avoir lancé la compilation Future Hits, Vol. 1, Raphaël Di Raddo Productions remet cela avec un autre album de nouveau matériel. Cette fois, 16 nouvelles chansons sont au menu, naviguant volontiers entre hip-hop et RnB.

Le chanteur RnB Karl Wolf démarre l’album, avec la chanson Amateur at Love. Certainement un des noms les plus connus de la compilation, il accroche d’abord l’œil, mais ce n’est pourtant pas celui qui accrochera le plus l’oreille. On préfèrera les découvertes que la compilation a à nous offrir. Si les prochaines chansons restent dans un registre similaire, on a droit à Angels de Amos J. qui y va d’un air plus doux, mais aussi immédiatement mémorable.

Après plusieurs titres en anglais, on découvre Journée d’angoisse, un rap francophone par Jean Gardy, qui change immédiatement le ton. Les chansons en français ne sont pas une majorité, mais elles sont fort appréciées dans une compilation locale : on peut y ajouter 24 heures à vivre (par Emmanuel Travis), Salaud (par Jonathan C) et M’évader (de Jean-Jacques Seba). La plupart de ces chansons ne sont pas parmi les plus fortes de l’album, mais elles représentent bien la diversité qu’offre Future Hits 2016 et satisfera les amateurs de hip-hop francophone.

De retour dans l’anglophone, comptons sur le morceau à tendance électronique Loner (par Dubtal3nt et Voyce), le mélodique Bare with Me, le dansant Djembe (par les Tadros Brothers), l’envoûtant I Shouldn’t Do This (par Sielle) et Gone (par Jeff Percy) parmi les morceau accrocheurs qui retiendront davantage l’attention. On garde I Can’t Win (par la chanteuse Anniska) pour la finale, qui nous conquiert instantanément avec une ballade piano-voix qui se développe magistralement. De quoi finir la compilation sur la bonne note.

Les découvertes à faire sont nombreuses dans cette généreuse compilation, et quiconque aime les rythmes urbains estivaux devrait y trouver son compte sur au moins une poignée de chansons. Car c’est que Raphaël Di Raddo Productions fait de mieux. On reste dans un registre très radiophonique, comme dans la précédente sortie, mais on offre aussi quelques variations, qui nous assurent qu’on n’aura pas exactement la même chose compil après compil : une qualité que les maisons de prod qui font des compilation devraient plus souvent avoir.

À écouter : Loner, I Shouldn’t Do This, I Can’t Win

7,7/10

Par Olivier Dénommée

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