Little Dark Age – MGMT

Sorti le 9 février 2018

Après son précédent album reçue de façon plus mitigée, MGMT a pris un temps de recul avant de songer à composer du nouveau matériel. Cinq ans plus tard, le voilà qui offre Little Dark Age, un album aux fortes tendance synthpop et avec un humour évident qui surprendra plusieurs oreilles.

Déjà, faisons-nous à l’idée qu’on en revient pas au son du premier album, paru 11 ans plus tôt. Ce quatrième opus démarre avec She Works Out Too Much, une chanson pop qui mêle un thème risible et des synthés rétros qui rendent le tout contagieux. S’ensuit la chanson-titre, plus sombre musicalement, mais avec un refrain aussi, sinon plus, accrocheur. Cela tranche d’autant plus avec la suivante, When You Die, aux sonorités très sautillantes, et ce, malgré le sujet loin d’être jojo, montrant le désir d’ironie du groupe.

Après cette série de chansons toutes plus intéressantes les unes que les autres, on atteint avec un atteint avec Me and Michael. Chanson pop rétro quétaine par excellence, qu’on se surprendra à chanter et, peut-être un jour, demander au karaoké.

TSLAMP incorpore des lignes qui ne sont pas sans rappeler celles de clavecin, marque de commerce de Vampire Weekend. À part cette impression de clin d’œil et la mélodie intéressante dans ce segment précis, la chanson est loin d’être du même calibre que les autres déjà entendues. Quant à James, elle assume de nouveau la synthpop rétro, avec des résultats intéressants.

On frappe un petit creux d’ici la fin de l’album, incluant quatre pistes qui offrent de bonnes idées, mais qui manquent de mordant au niveau de la mélodie. Même la finale Hand It Over, lancée en extrait, n’arrive pas à frapper aussi fort que les bonnes pistes de la première moitié. Les chansons ne sont pas mauvaises en tant que tel, mais cette portion d’album est clairement beaucoup plus faible que le reste.

En dix pistes, l’album Little Dark Age dure 44 minutes et assume plutôt bien cette énergie synthpop. Toutes les chansons n’ont pas la même force, c’est évident, mais rien dans l’album n’est dégueulasse à écouter non plus. On a donc affaire à un album intéressant, qui gagne à être apprivoisé.

À écouter : When You Die, Me and Michael, James

7,4/10

Par Olivier Dénommée

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