Sorti le 26 janvier 2018
The Dead Centuries est un trio venant d’Ottawa, proposant une musique progressive et instrumentale influencée par Protest The Hero, Periphery, Paul Gilbert, Sithu Aye et Intervals entre autres. On comprend que le groupe ne fait pas dans la dentelle, particulièrement dans son premier album, Race Against Time.
Les hostilités sont lancées avec Freddy Lounds, morceau mettant de l’avant la puissance du trio, mais aussi la virtuosité à la guitare des musiciens. Le concept de cette composition n’est pas inédit, loin de là, mais le résultat est bien au rendez-vous (surtout au début) et il donne envie d’entendre la suite. On mise ensuite sur des riffs convaincants dans Gotham. Seul bémol, l’ajout d’un passage au piano à la toute fin de la chanson, qui n’apporte pas grand-chose à part une petite confusion.
On mise sur différents éléments dans l’album : l’agressivité surtout (Reboot, Blood Dragon, Attack of the Mutants, Venus Gospel) et la mélodie (Tree Fort, Overdrive, Attack of the Mutants Pt. II). Le dernier mot est laissé à l’hybride Souvenir, qui s’étire toutefois un peu à la fin. Mentionnons qu’à travers l’album, trois solos de guitares sont laissés à des invités, apportant leur propre couleur à l’œuvre.
Le défi pour un groupe de musique instrumentale est toujours d’arriver à composer des pièces qui resteront en tête même sans chanteur. The Dead Centuries y arrive à quelques reprises et nous fait voyager dans leur univers éclectique et cohérent à a fois. Ce premier album s’écoute tout seul et pourra plaire à la fois aux métalleux qui souhaitent quelque chose de plus «léger» et aux rockeurs qui veulent corser un peu les choses. Un bon compromis qui promet pour la suite.
Cet album peut être entendu sur Bandcamp.
À écouter : Gotham, Tree Fort, Overdrive
7,7/10
Par Olivier Dénommée
Critique de salon 