Sorti le 31 mai 2019
C’est par hasard que l’on est tombé sur le groupe de rock alternatif canadien Don Vail et sur son troisième album paru en 2019, intitulé Stand of Tide. Un album chargé de maintes influences et qui gagne à être connu.
Après une Intro d’une minute de guitare, on entre dans le vif du sujet avec l’énergique Pulse of Disappearing. Difficile d’associer cette musique à un style particulier, elle qui combine des passages rock saturés et des moments plus légers et plus près de l’indie pop avec des tendance shoegaze. Mais ce qui compte, c’est que c’est accrocheur et que ça reste dans l’oreille, chose que fait effectivement cette première piste de l’album.
On voyage amplement d’une piste à l’autre, jouant dans différents registres. On the Wire y va d’arrangements simples, mais avec une certaine lourdeur qui est balancée par l’ajout de voix féminine berçante. Puis Basement Therapy sonne presque comme un interlude instrumental, ironiquement très agréable à l’oreille même s’il fait office d’intrus sur cet album, menant à la sympathique If We Both Start Young, à s’y méprendre avec du Foster the People.
Don Vail joue aussi dans le registre de la ballade (Holiday) et de la légèreté presque estivale (New Danger, Stand of Tide, Institutionalized) avant de revenir à la lourdeur de Motionless. Oublions la criarde Electric Man & the Nowhere Drones, mais saluons la finale très réussie, Fireflies : mélodie émotive et arrangements la complimentant parfaitement, en incluant des passages de cuivres pour ajouter à l’intensité du moment. Plutôt réussi!
L’album Stand of Tide a ce petit quelque chose qui s’écoute bien dans différentes circonstances, ce qui le rend particulièrement agréable à mettre en boucle. Pas besoin de se casser la tête, on a juste à apprécier les différentes énergies que crée sans problème Don Vail. Tout simplement.
L’album est notamment disponible sur Bandcamp.
À écouter : Pulse of Disappearing, If We Both Start Young, Fireflies
7,9/10
Par Olivier Dénommée
Critique de salon 