Una Mattina – Ludovico Einaudi

ludovico einaudi una mattina frontSorti le 6 septembre 2004

Ludovico Einaudi, compositeur contemporain qui offre un style oscillant entre classique et easy listening, lance un nouvel album solo, principalement pianistique mais avec quelques cordes en plus sur certains titres, un comme il avait fait sur Eden Roc par le passé. Le compositeur italien aime beaucoup écrire en pensant au passé, mais cet album a la particularité, selon lui, d’être écrit au présent. Ce n’en est pas moins un album facile à écouter et riche en mélodies touchantes.

La pièce-titre, Una mattina, frappe déjà très fort en terme de mélodie émouvante. Il y a un petit quelque chose de mélancolique dans l’air. La première pièce avec du violoncelle est Resta con me et on sent immédiatement la petite touche de plus que cela apporte.

Sur cet album, il y a plusieurs titres en piano solo, comme Leo, Dolce droga, Dietro casa, Come un fiore, qui rappellent l’énergie de son album Le Onde.

Certains titres semblent être légèrement plus sombres mélodiquement, comme Ora, A fuoco, ou Nuvole nere ou Questa volta mais Einaudi garde tout de même le tout assez «léger».

À l’approche de la fin de l’opus, la pièce la plus envoutante est certainement Nuvole bianche, un incontournable sur l’album, au même titre que la Una mattina. Et Ancora, qui termine en grand l’album, nous berce pendant, en tout, douze minutes… On dirait bien qu’Einaudi ne veut pas que ça se termine!

Il y a quelque chose de particulier avec l’album Una Mattina. Malgré le style des compositions près de ce à quoi il nous a habitués au fil de ses albums, celui-ci crée un feeling bien particulier. Comme une nostalgie qui n’en est pas tout à fait une. Cela reste un album qui se laisse écouter dans son ensemble. Seulement deux ou trois compositions sortent vraiment du lot, mais les autres sont, malgré tout, des bonnes musiques à écouter en fond.

À écouter : Una mattina, Leo, Nuvole bianche

8,1/10

Par Olivier Dénommée

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